Communication bienveillante : mode passagère ou démarche durable ?
La communication bienveillante est un sujet brûlant dans le monde de l’entreprise. Mais qu’est-ce que c’est exactement et pourquoi est-ce important ? La communication bienveillante n’est-elle qu’une tendance passagère ou représente-t-elle une approche durable avec un réel impact ? Et comment pouvons-nous l’utiliser pour créer une culture organisationnelle résiliente et respectueuse ?
La communication bienveillante, également appelée communication non violente, est une méthode développée par le psychologue américain Marshall Rosenberg. Le principe est simple mais puissant : en cherchant la connexion avec vos interlocuteurs, vous réduisez le risque de conflit. Plutôt que de communiquer de manière réactive ou critique, cette méthode met l’accent sur la cohésion et la collaboration.
Pour illustrer les différents types de communication, Rosenberg utilise deux animaux : le chacal et la girafe.
Chacal incontrôlé vs. girafe empathique
Le chacal parle à partir de son propre cadre de référence et de ses expériences personnelles. Il interprète la situation en fonction de ce qu’il voit et entend, sans se mettre à la place de l’autre. Son manque d’empathie peut rendre sa communication accusatrice, agressive ou défensive, ce qui entraîne des malentendus et des conflits.
La girafe, en revanche, symbolise une communication empathique. Grâce à son grand cœur et à son long cou, elle peut observer à la fois ses propres besoins et ceux des autres. La girafe est en connexion avec elle-même et avec son environnement, ce qui lui permet de communiquer de manière ouverte et compréhensive.
Selon Rosenberg, chacun de nous possède à la fois un chacal et une girafe en soi. Bien que le chacal soit souvent perçu négativement, il peut également avoir son utilité. Une communication accusatrice ou agressive sert d’alerte et peut mettre en lumière un problème sous-jacent ou un besoin. En répondant à une remarque de chacal par une communication de type girafe, on crée une véritable connexion. Mais communiquer comme une girafe, cela reste plus facile à dire qu’à faire.

Communiquer de manière bienveillante sur le lieu de travail
Dans la pratique, une conversation n’a pas besoin de suivre rigoureusement les quatre étapes du modèle. Cependant, il constitue un excellent repère pour les conversations (difficiles), y compris sur le lieu de travail. La communication bienveillante met l’accent sur l’écoute, l’empathie et la clarté des échanges. Lorsque les besoins et sentiments sous-jacents d’une communication de type chacal sont reconnus, les conflits peuvent être évités ou résolus de manière constructive. Mieux encore, en portant une véritable attention à l’autre, on crée un espace pour un feedback ouvert et respectueux. Les collaborateurs se sentent ainsi plus en sécurité pour partager leurs idées, préoccupations et suggestions. Une culture de confiance et de dialogue renforce la collaboration et constitue la base d’une organisation saine et résiliente.
Chacun de nous possède à la fois un chacal et une girafe. L’art consiste à savoir quelle voix laisser s’exprimer dans chaque situation. En trouvant le juste équilibre entre chacal et girafe, nous contribuons ensemble à une culture organisationnelle respectueuse et efficace. À une époque où le bien-être au travail et l’expérience employé sont au centre des préoccupations, la communication bienveillante n’est pas une mode, mais un investissement essentiel pour une organisation plus forte, centrée sur la connexion humaine.
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